Dans le silence profond d’un monde nocturne, un arbre blanc se dresse, gardien des instants que la nuit refuse d’oublier. Ses branches nues, ornées de feuilles dorées et cuivrées, semblent capter les échos d’un astre ancien, dont la lumière irradie à travers les nuages et les poudres d’or.

Sous lui, la mer s’anime de vagues sculptées, aux reflets changeants, venant s’échouer sur une plage de sable noir.

Cette œuvre est une traversée : celle d’un paysage intérieur où l’invisible prend forme, où la lumière et la matière conservent la mémoire fragile du monde.